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Cette méthode d'improvisation pour orgue se concentre sur la création de variations sur une mélodie de cantique. Elle propose des alternatives à la forme classique des imitations fuguées et donne des conseils pour l'entrée des voix, la coda et l'ornementation, en s'inspirant des œuvres de Scheidemann et Buxtehude. L'objectif est de donner aux organistes les outils nécessaires pour improviser des variations de qualité.

La deuxième partie de cette méthode d'improvisation se concentre sur les interludes, en proposant des idées pour les rendre courts et efficaces, telles que les progressions harmoniques, les interludes "continuo", les tierces et les imitations.

Cet article a été écrit initialement pour la Tribune de l'Orgue.

Deuxième partie du "Musicus Theoretico-Practicus" , édité et traduit en français par Gaël Liardon

Présenté lors du 17e FMIL par Thomas Leininger, ce traité unique en son genre fournit des informations sur une pédagogie incluant le chant, la technique instrumentale, l'improvisation et la composition. Il permet de se replonger dans l'époque où le métier de musicien se transmettait à la manière d'un apprentissage artisanal.

Cette méthode propose des techniques pour improviser des variations sur un psaume en utilisant les notes de l'harmonisation écrite. Elle commence par des exercices de duo, où l'on joue le soprano et la basse, puis on ajoute des ornements et des transitions mélodiques. Ensuite, on passe à des exercices de trio, où l'on ajoute une voix d'accompagnement, et on apprend à varier l'accompagnement en changeant la disposition des accords. La méthode propose également des techniques pour harmoniser un psaume, en utilisant des chiffres pour indiquer les notes de la basse, et en évitant les parallélismes. Enfin, la méthode propose des formes libres d'improvisation, telles que des fantaisies de choral, des toccatas et des choraux ornés, qui permettent de varier l'accompagnement et de créer des pièces originales. Les exercices proposés visent à développer la créativité et la maîtrise de l'improvisation, et à permettre de jouer des pièces complexes avec assurance.

Compte-rendu du cours donné le 25 août 2000 à l'église de Villamont, lors du 4e FMIL, rédigé par Gaël Liardon entre 2000 et 2001.

La méthode d'improvisation pour instruments mélodiques est une approche structurée en plusieurs chapitres. Elle a été initiée en 1999 et se concentre sur les schémas harmoniques de la musique baroque, en particulier dans les suites de danses.Le contenu de la méthode est organisé en chapitres thématiques :
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Chapitre 1 : La cadence sous-dominante - dominante - tonique
Chapitre 2 : Construire un morceau avec des "II-V-I"

Cette méthode est basée sur un examen minutieux du répertoire concerné. Elle offre un modèle très différent de celui de la "fugue d'école", largement répandu encore aujourd'hui dans les cours de contrepoint.

Gaël Liardon propose une méthode pour apprendre à composer des fugues en s'inspirant des compositions de Johann Pachelbel, qui sont plus simples et plus accessibles que certaines fugues de Bach. Les fugues de Pachelbel sont caractérisées par leur simplicité et leur absence de contrainte, ne contenant pas de contre-sujet renversable, de strettes ou d'augmentation/diminution du thème. Gaël Liardon se concentre sur deux paramètres pour analyser les fugues de Pachelbel : la position du thème (tessiture) et l'accompagnement, utilisant un système de notation pour repérer la position du thème et l'accompagnement. Il présente également les différents types d'exposition utilisés par Pachelbel et propose des exercices pour varier l'ordre des entrées dans l'exposition, ainsi que des conseils pour continuer la fugue après l'exposition en évitant la répétition et en utilisant des positions nouvelles du thème. Enfin, Gaël Liardon encourage à s'entraîner à composer des fugues en utilisant les schémas de Pachelbel et en variant les plans pour créer de nouvelles pièces, soulignant l'importance de jouer et d'étudier les fugues de Pachelbel pour aller plus loin dans la composition.

L'article aborde la question de la disparition de l'improvisation en musique classique et tente de répondre à deux questions essentielles : quand et pourquoi. Gaël Liardon définit l'improvisation comme le mode de production primordial et le plus naturel de la musique, comparable à la pratique d'un langage. Il présente trois indices qui suggèrent que la disparition de l'improvisation a commencé au XVIIIe siècle : le passage de la tradition orale à la tradition écrite, la simplification et la déprofessionnalisation de la formation musicale, et la division technique du travail.

Pour improviser une passacaille, Rudolf Lutz recommande de suivre une série d'exercices préparatoires. Tout d'abord, il faut apprendre le thème par cœur et le transposer. Ensuite, il faut explorer les différentes possibilités de chiffrage et les comparer, puis les exercer l'une après l'autre, en commençant par la manière de la basse continue et en passant par différentes combinaisons de mains et de pédale. Il est important de jouer ces exercices par cœur et de les transposer progressivement. Une fois ces exercices maîtrisés, il faut changer la position de l'accord initial et refaire tout le cycle, puis recommencer avec une nouvelle position. Il est également possible de varier la position de la voix supérieure en changeant de position sur les blanches. Des exercices supplémentaires consistent à ajouter des garnitures telles que des notes de passage, des broderies et des sauts d'octave à la basse, et à passer d'un type de garniture à un autre. Enfin, il est possible de développer et combiner des formules d'arpège, de réduire les quatre voix à trois ou de jouer plena voce, et de réaliser des basses pour la passacaille en utilisant différentes formules et styles.

Cette méthode vise à enseigner l'improvisation dans le style de l'Allemagne du nord au XVIIe siècle, en particulier dans les styles de Heinrich Scheidemann et Dietrich Buxtehude. Porter justifie l'improvisation dans les styles anciens en arguant que les musiciens du passé ne jouaient que le répertoire de leur époque, mais que nous jouons aujourd'hui un répertoire majoritairement ancien. Il estime également que les musiques anciennes peuvent être considérées comme un nouveau langage contemporain et que l'improvisation peut aider à retrouver la connexion entre le répertoire et l'improvisation. La méthode se divise en trois parties : le praeludium dans le style de Scheidemann, le praeludium dans le style de Buxtehude et le choral. Chaque partie présente des éléments spécifiques tels que la structure générale, l'exordium, l'action, les cadences, les échos, les canons et les imitations séquentielles. Des exemples et des modèles sont fournis pour illustrer ces éléments et aider l'apprentissage de l'improvisation. Porter encourage par ailleurs l'apprentissage de l'improvisation pour préserver l'avenir de l'orgue et pour apprendre à faire sonner cet instrument de manière optimale.

Cours donnés dans le cadre du FMIL le 21 août 1998 et le 30 juillet 1999.
Compte-rendu par Christophe Quinche et Gaël Liardon achevé en septembre 2007

Ce cours présente une méthode d'improvisation à l'orgue, au clavecin et au clavicorde, basée sur les styles nord-allemand et de l'Empfindsamkeit. Harald Vogel propose une série d'exercices pour développer les compétences d'improvisation, notamment la régularité de l'articulation, la variation de tempo et la figuration de la mélodie. Il souligne l'importance de travailler lentement et de développer la conscience de son propre jeu pour acquérir la créativité nécessaire à l'improvisation. L'article se divise en cinq parties : éléments de style nord-allemand, style de l'Empfindsamkeit, improvisation sur les chorals, figuration de la mélodie et fugue de choral. Vogel propose également des exemples de réalisation pour chaque partie et souligne l'importance de l'apprentissage par imitation et de la pratique régulière pour développer les compétences d'improvisation. Enfin, il résume les quatre disciplines essentielles de l'improvisation : l'harmonisation, la figuration, la fantaisie et la fugue.

Compte-rendu du cours donné le 28 août 1997 à l’église St-Paul, lors du premier Festival d’Improvisation à l’Orgue de Lausanne, rédigé par Gaël Liardon en septembre 1997.

Ce travail de Master présente une étude sur les techniques de variation dans la musique pour clavier du XVIIIe siècle. Il examine les œuvres de Friedrich Wilhelm Rust, Joseph Haydn et Carl Friedrich Christian Fasch, en analysant les techniques de variation utilisées dans leurs compositions pour clavier. Sprosse se concentre sur les Sonata per il Clavicembalo con variate repetizioni de Rust, le style de clavier de Haydn vers 1780 et les reprises composées spécialement pour la Sonata per il Cembalo de Fasch.

Fichiers MP3 et Partitions